Mohamed ben Brahim Boukharouba, dit Houari Boumédiène
né le 23 août 1932 à Aïn Hassainia1 située près de Guelma et mort le 27
décembre 1978 à Alger, est un colonel et un homme d'État algérien. Il est le 2e
chef de l'État de 1965 à 1976 puis 2e président de la République de 1976 à 1978.
Militaire de carrière,
chef de l'État-Major Général de l'Armée de libération nationale de 1959 à 1962,
il occupe de hautes fonctions d'État, tel que ministre de la défense sous Ben
Bella I en septembre 1962, poste qu'il cumule avec celle de vice-Premier
ministre durant la présidence d'Ahmed Ben Bella de mai 1963 à juin 1965.
À la suite d'un coup
d’État, Houari Boumédiène devient président du Conseil de la Révolution du 20
juin 1965 au 10 décembre 1976 puis il est élu deuxième président de la
République algérienne démocratique et populaire du 10 décembre 1976 au 27
décembre 1978 tout en gardant son portefeuille de ministre de la défense. C'est
ainsi que Boumédiène cumule cette fonction avec celle de Premier ministre du 20
juin 1965 à sa mort. Il a été président du Front de libération nationale durant
son mandat à la présidence de la République.
Il fut secrétaire
général du mouvement des non-alignés de septembre 1973 à août 1976.
Le régime algérien sous Boumédiène :
Bien avant sa prise de
pouvoir, le régime algérien était une république sous régime d'un parti unique
(FLN). À la suite de son coup d'État, Boumédiène suspend la constitution et
dirige l'Algérie en autocrate à partir de 1967.
Boumédiène cumulait
les fonctions de président, Premier ministre, ministre de la Défense et
président du FLN, le Parlement lui étant tout acquis. Durant son règne
l'opposition fut particulièrement réprimée. Des opposants furent éliminés. Les
libertés d'expression et d'association sont nulles.
En 1976, Boumédiène se
présente pour la première et unique fois à des élections devant le peuple
algérien. Il est le seul candidat. Durant la même année, il fait adopter une
constitution par un score de 99 %.
Boumédiene
n'autorisait aucune opposition politique, c'est durant son règne que furent
assassinés les Historiques de la révolutions (Mohamed Khider, Krim Belkacem),
emprisonnés ou mis en résidence surveillée les anciens présidents (Ferhat
Abbas, Benyoucef Benkhedda, Ahmed Ben Bella), ou militants de la cause
nationale (Hocine Lahouel, Kheirreddine, Colonel Bouregaa).
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